16 coachs s'associent pour écrire et partager des experiences concrètes de coaching

Publié le 26 Mars 2015

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16 coachs certifiés par International Mozaik témoignent ici de leurs parcours et de leur expérience : Béatrice Angrand, Nadine Belgodère, Michaela Brill, Catherine Buat, Agnès Cabannes, Michèle Canellas, Monique Daigle, Francine Debra, Claire Denis, Guylaine Grenier, Brigitte Houard, Christophe Monniot, Christine Puechbroussou-Moulin, Michel Rebours, Céline Ruget, et Frédéric Zimmer ont inventé 16 façons différentes de penser le coaching . Leurs récits, écrits à la première personne, offrent des éléments précieux pour la compréhension du métier dans ses trois dimensions :

1. Des outils pour coacher.

Les coachs sont tout particulièrement créatifs dans ce domaine. S'inspirant de leurs parcours, mais aussi de ce que leur dictent leur imagination et leur sensibilité, ils ont inventé des instruments novateurs. Ils proposent ici des repères théoriques et une présentation synthétique des enjeux liés aux outils élaborés, ainsi qu'une réflexion personnelle appuyée par la description détaillée de cas pratiques.

2. Des valeurs.

Les potentialités et la définition du rôle que les valeurs partagées ont à jouer dans le travail d'accompagnement représentent une part importante de la réflexion menée dans Compagnons du devenir. Les auteurs retracent ici les valeurs vivantes qui leur sont chères. Ils partagent, chacun avec un style très différent, les expériences d'application auxquelles leurs réflexions les ont menés.

3. Une façon d'accompagner et de s'impliquer.

De quelle nature doivent être les liens qui unissent coach et client ? Comment les créer et les développer ? Que peut-on utiliser pour travailler sa posture de coach ? Les cas pratiques présentés illustrent les distinctions entre présence, alliance, lien, intimité... L'ensemble de ces recherches montre à quel point chaque rencontre avec un client apprend au coach sur sa façon de travailler : les liens noués deviennent autant de fils d'Ariane pour penser le métier de coach.

L'ouvrage est dirigé par Danièle Darmouni, Master Coach Certified par la Fédération Internationale de Coaching, superviseur de coachs. Danièle Darmouni dirige International Mozaik depuis 1992.

Pour ma part j'ai eu le privilège d'écrire le chapitre sur

L’UTILISATION DE L’INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE EN COACHING

Christophe Monniot, PCC

Je vous en livre un extrait :

« Si nous continuons à faire ce que nous avons toujours fait, nous obtiendrons toujours la même chose. Si nous essayons de faire un peu plus de ce que nous avons toujours fait, nous obtiendrons un peu plus... de la même chose. Pour changer, il faut apprendre à faire autrement ». À ce stade, je compris qu’ajouter de l’analyse à l’analyse ne servirait à rien. Ce qui manquait à mes clients, ce n’était pas ça. Mais qu’était-ce alors ?

Puisque ce n’était pas en rapport avec l’intelligence telle que nous l’entendons habituellement, et vu que mes clients n’en manquaient pas, qu’est-ce qui pouvait bien leur manquer, et me manquer ?

La métaphore du cerveau

Durant ma formation, je fis plus ample connaissance avec le modèle de Ned Hermann1 et avec sa métaphore du cerveau. Selon Hermann, le cerveau humain peut être partagé en quatre territoires : le mode gauche (raison et méthode), le mode droit (sentiment et imagination), le mode cortical (conceptualisation) et le mode limbique (survie de l’espèce). Je me suis rendu compte que depuis des années, je me forçais à développer mes compétences analytiques et que je négligeais complètement d’utiliser mes compétences émotionnelles. J’étouffais ma créati- vité pour me fondre dans le moule de la finance, me forçant même à lutter contre mes émotions au lieu d’apprendre à les comprendre et à les utiliser. C’est pendant un exercice au sol où l’on me faisait pour ainsi dire déambuler dans mon cerveau, que j’ai réalisé ce qu’il fallait que je fasse et que je suis devenu mon premier client, afin d’apprendre à utiliser tout mon cerveau.

2. L’intelligence émotionnelle : ma piste de développement

Le moyen de se développer plus avant et d’aller chercher du nouveau n’est pas de renforcer les capacités d’analyse et d’organisation, déjà particulièrement développées par notre culture et notre éducation, mais bien d’aller explorer ce qui ce passe du côté de l’imagination et des émotions. C’est le côté du cadran limbique droit qu’il s’agit d’explorer, ce que j’ai fait moi-même en essayant de comprendre avec mon cerveau gauche les messages que m’envoyait mon corps. C’est là, en me promenant dans les quatre territoires de mon cerveau dessinés sur le sol, que je découvris la puissance limbique et le potentiel métaphorique de mon cerveau droit. Cela permet de faire un tri entre les peurs qui nous protègent vraiment et les peurs qui nous empêchent de prendre les risques nécessaires à l’accomplissement d’objectifs qui avaient un sens pour moi. Ce sont nos croyances et nos peurs qui nous empêchent d’évoluer, de changer de vie et de dimension. Lorsque j’ai compris cette logique circulaire, je me suis installé dans une spirale d’évolution permanente, où chaque élément nouveau et inattendu vient enrichir le modèle et y ajouter de l’information. Il suffit de reprendre cette logique circulaire pour s’élever d’un niveau et évoluer : la spirale de l’évolution est calquée sur la logique circulaire du cerveau.

Mes émotions créent du lien et peuvent m’apprendre à évoluer

Partager ses émotions et des moments d’émotion est le moyen de créer du lien. Pourtant, le rôle des émotions va bien au-delà : apprendre à les relier au reste du cerveau, c’est apprendre à évoluer en accord avec soi-même. Il y a là un grand paradoxe dans le fait d’apprendre à écou- ter son corps. Écouter, voir, sentir, sont des phénomènes qui passent d’abord par le cerveau droit, mais que l’on appréhende avec le cerveau gauche. Si pour travailler sur le cerveau droit on utilise le cerveau gauche, on peut aussi en toute logique communiquer avec le cerveau gauche en utilisant le cerveau droit. Mais le cerveau droit n’envoie pas que des signaux « utiles ». Programmé par notre histoire, l’inconscient collectif et nos expériences, il lui arrive parfois d’envoyer des messages parasitaires ou inadaptés. Il est cependant possible de les « nettoyer » grâce à notre capacité d’analyse, et nous verrons que nous pouvons en quelque sorte « reprogrammer » notre cerveau.

1 Ned Herrmann : Les dominances cérébrales et la créativité, Ed. Retz, 1992.

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Rédigé par Christophe Monniot Coach certifié PCC ICF

Publié dans #COACHING

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